Rentrée académique
2018-2019-Kossoghin
« Allô !!!Frangin,
peux-tu passer me chercher à la gare Staf Gounghin ? Je viens
d’arriver… !! » « Oui pote, tu es au minaire ou encore en
ville ? J’ai besoin que quelqu’un me largue à la
Z !! » « Ahhh ! Merde !!! Mon couze ne décroche
pas. Pourtant il doit non seulement me déposer au séminaire mais aussi prendre
une commission pour la tantine… »
17 septembre
2018, ce fut la rentrée officielle au Grand Séminaire saint Pierre saint Paul
de kossoghin, la 22ème du genre. Dans l’après-midi, beaucoup de séminaristes
se dirigent vers le site du séminaire, certains sont encore en ville, soit pour
des achats soit à la maison ou chez la tantine ou encore à la gare. Dans les
pérégrinations, les uns et les autres ne se
reconnaissaient qu’au style du séminariste. Des visages nouveaux, des gabarits
inouïs, des parures autres que celles du train-train quotidien, bref, assez de changements.
Toutefois, quelque dénominateur commun transparaît à travers tous ces atermoiements :
le style. Le style du séminariste se reconnait généralement en des éléments tels
de belles croix au cou, montre au bras, sac au dos ou petit sac porté à la diagonale,
tête bien peignée ou bien coiffée, tenue vestimentaire marquée de signe
religieux pour la plus part, des sandales fermées pour la plupart aussi, une
démarche respectable et respectueuse et enfin le sourire toujours aux lèvres.
Il est
18h00min, l’heure officielle de la rentrée. La cloche résonne et la charte de la
maison, c’est-à-dire le règlement connaît tout son dénouement sans rappel. Les
derniers motocyclistes,cyclistes et piétons franchissent le grand portail. Pour
éviter toute errance à travers toutes les allées de la maison, il a été mis à
la place publique un babillard où se trouvaient les affiches préliminaires à
savoir nom et prénom, diocèse de provenance, classe, les affectations dans les
chambres et dans les groupes liturgiques appelés fraternités,l’horaire des
premiers jours et bien d’autres informations concernant les installations.
Il ne reste
plus que quelques minutes pour commencer la première activité communautaire, en
l’occurrence la messe précédée de l’office divin à 18h30min, qui doit réunir tout
le monde. Mais l’ambiance des retrouvailles continuait encore avec des
accolades par-ci, des salutations claquées par-là, toutes accompagnées de beau
sourire. Une joie angélique semblait s’incarner dans tous les visages tellement
ces visages sont rayonnants. Tout porte à croire que c’est la vie rose, le
royaume des anges sur terre sans aucun souci ni trouble majeur. Je m’en
voudrais de ne pas louer ces moments de vraie fraternité. Ah !! Comme il
est bon pour des frères de vivre ensemble et d’être unis !!!
La voix du
Seigneur retentit une deuxième fois (c’est-à-dire la cloche). Il est 18h20min,
et donc moins 10min pour le premier grand rassemblement. Cette première
eucharistie communautaire de l’année académique 2018-2019 se veut être, comme à l’accoutumée,
une action de grâce à Dieu pour son soutien et sa bienveillance durant toutes
les vacances. Le fait le plus marquant c’est que les bons réflexes n’ont pas
changés : avec une attitude pieuse, tous participaient activement et effectivement
en vivant pleinement ces moments importants et essentiels de la vie au
séminaire.
Au terme de
la messe, ce fut l’intervention du père Recteur. Celui-ci, d’un ton paternel,
après nous avoir adressé ses salutations de bienvenu et présenté les formateurs
au nombre de quatorze(14), nous a donné toutes les informations urgentes relatives
au fonctionnement de la communauté. Par ailleurs, il s’assura que tous les cas
d’absence avaient été signifiés et justifiés, que tous avaient un lieu où
reposer la tête et que toutes les imperfections du moment avaient été prises en
compte par l’économe et tout son staff. « Bon appétit » furent les
derniers mots de cette intervention du recteur.
Place au
moment du repas, moment des vrais rires aux éclats, rires qui étouffent en
forme et en fond l’éventuelle nostalgie des vacances. Le dîner s’est ouvert par
le BENEDICITE, toute chose qui est habituelle, et a pris fin naturellement avec
l’action de grâce. S’ensuit alors la récréation agrémentée par les salutations
en n’en point finir et les narrations. Des groupes de tout genre se formaient :
copains, diocésains, communaux, et autres.Certains rejoignent aussitôt leurs
chambres parce que tiraillés par la fatigue et le sommeil, vu justement les
longues distances parcourues. Mais les bonnes choses ne durent que peu,
avons-nous l’habitude de dire. Le ton du couvre-feu fut donné par le dernier retentissement
de la cloche de cette soirée. Ainsi prit fin cette journée de rentée.
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